Le Premier ministre Yair Lapid rencontrera le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan en marge de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, selon un calendrier publié samedi par son cabinet.
Lapid s’envolera pour New York lundi et prendra la parole à l’assemblée jeudi, a indiqué son bureau.
Lapid devrait tenir une réunion avec Erdogan, ainsi qu’avec le nouveau Premier ministre britannique Liz Truss, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Le Premier ministre Yair Lapid rencontrera le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan en marge de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, selon un calendrier publié samedi par son cabinet.
Lapid s’envolera pour New York lundi et prendra la parole à l’assemblée jeudi, a indiqué son bureau.
Lapid devrait tenir une réunion avec Erdogan, ainsi qu’avec le nouveau Premier ministre britannique Liz Truss, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Le communiqué indique qu’il pourrait y avoir des réunions supplémentaires.
Lapid rencontrera également des dirigeants juifs communaux américains et participera au gala annuel d’une organisation de protection des soldats de Tsahal.
Le bureau du Premier ministre a déclaré que Lapid serait accompagné lors de la visite à l’AGNU par le conseiller à la sécurité nationale Eyal Hulata, le directeur général du ministère des Affaires étrangères Alon Ushpiz, le secrétaire militaire Avi Gil, le chef de cabinet du PMO Naama Schultz et le secrétaire du Cabinet Shalom Shlomo.
Selon le site d’information Walla, la prochaine rencontre entre Lapid et Erdogan marquera la première fois que le dirigeant turc rencontrera un Premier ministre israélien depuis sa rencontre avec Ehud Olmert à Ankara en 2008.
Lapid s’est rendu à Ankara en tant que ministre des Affaires étrangères en juin, où il a rencontré son homologue turc Mevlut Cavusoglu. Après les pourparlers de haut niveau visant à cimenter le rapprochement des pays, Lapid a salué la coopération en matière de sécurité avec la Turquie pour aider à déjouer un complot iranien visant à kidnapper ou tuer des ressortissants israéliens à Istanbul.
Israël et la Turquie ont annoncé le renouvellement complet de leurs relations diplomatiques le mois dernier. À l’époque, Lapid avait salué le développement dans un communiqué comme « un atout important pour la stabilité régionale et une nouvelle économique très importante pour les citoyens d’Israël ».
Israël était un allié régional de longue date de la Turquie, avant qu’un raid commando de 2010 sur le Mavi Marmara en direction de Gaza, qui faisait partie d’une flottille antiblocus, ne fasse 10 morts parmi les militants turcs après avoir attaqué des soldats israéliens qui montaient à bord du navire.
Malgré les excuses officielles du Premier ministre de l’époque Benjamin Netanyahu, Erdogan a maintenu sa rage, accusant l’État juif de « maintenir l’esprit d’Hitler en vie » lors de l’opération Bouclier défensif en juillet 2014 et le qualifiant d' »État terroriste ».
Les relations se sont quelque peu améliorées par la suite, mais les deux pays ont retiré leurs ambassadeurs après qu’Erdogan a porté en 2018 des accusations de « terrorisme d’État » et de « génocide » contre Israël lorsque des dizaines de Palestiniens ont été tués lors d’émeutes à Gaza en mai de cette année-là, après que le président américain de l’époque, Donald Trump déplacé de manière controversée l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.
Au milieu de signaux diplomatiques cette année indiquant qu’Erdogan recherchait la détente avec Israël, le président Isaac Herzog s’est rendu à Ankara lors d’un voyage officiel en mars et a été accueilli dans la capitale par un cortège militaire complet.
Erdogan a probablement cherché à dégeler les relations avec Israël pour réduire l’isolement politique et économique croissant de la Turquie.
La monnaie turque a chuté ces dernières années, laissant la Turquie dans la tourmente économique avec des élections prévues en 2023.