Ci-dessous veuillez trouver les durées de préavis en Turquie
Ancienneté du salarié | Durée légale du préavis en Turquie |
Moins de 6 mois | 2 semaines |
6 à 18 mois | 4 semaines |
18 mois à 3 ans | 6 semaines |
Plus de 3 ans | 8 semaines |
Conformément à la loi sur le travail, dans les cas où un contrat de travail est résilié avec notification par l’employeur (à l’exception des cas où un contrat de travail est résilié après au moins un an pour des raisons incompatibles avec la morale et la bonne volonté et des circonstances similaires), l’employeur verse le l’employé une indemnité de départ au taux de 30 jours de salaire pour chaque année complète à compter de la date d’embauche.
Le droit de l’employeur de résilier le contrat de travail pour un juste motif tel qu’une faute grave ou un comportement malveillant ou immoral du salarié est réservé par la loi. Les employés ou les employeurs peuvent mettre fin à la relation de travail sans avoir à respecter les délais de préavis légaux en Turquie. Une juste cause donne aux parties le droit d’effectuer une résiliation immédiate sans indemnité de départ.
Le préavis de licenciement en Turquie doit être donné par les employeurs sous forme écrite, y compris le motif du licenciement qui doit être spécifié en termes clairs et précis. L’emploi d’un employé engagé dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée ne doit pas être résilié pour des raisons liées à la conduite ou à la performance de l’employé avant qu’il n’ait eu la possibilité de se défendre contre les allégations.
Lorsque la durée de service d’un salarié est d’au moins six mois et qu’il y a au moins 30 salariés travaillant sur le lieu de travail, l’employeur est tenu de fournir une raison valable concernant soit l’efficacité, le comportement du salarié, soit les exigences de l’entreprise, le lieu de travail ou le travail afin de résilier le contrat. Dans le cas contraire, en vertu du Code du travail turc, les employés ont le droit de poursuivre l’employeur pour obtenir la réintégration au travail.
En cas de paiement collectif, l’employeur doit communiquer les noms et les qualifications des employés à l’Office du travail compétent ainsi que le motif de leur licenciement au moins un mois après la date du licenciement.
L’emploi des étrangers
Les entités à capitaux étrangers peuvent employer du personnel étranger en Turquie, à condition que les permis de travail soient obtenus auprès du ministère du Travail et de la Sécurité sociale.
Les personnes qui souhaitent travailler en Turquie doivent d’abord demander un visa auprès des ambassades turques dans leur pays d’origine, à moins que des «facilitations» spécifiques à l’employeur ne s’appliquent. Pour obtenir un permis de travail auprès des autorités locales, un futur employé doit présenter un permis de séjour valide et une demande de permis de travail dûment remplie et signée par le futur employeur.
Une personne physique sera considérée comme pleinement imposable si elle est un citoyen turc ou un résident de la Turquie. À cet égard, les ressortissants étrangers qui vivent en Turquie depuis plus de six mois seront considérés comme des résidents en Turquie. Ces personnes sont entièrement redevables de l’impôt sur le revenu et obligées de le payer sur toutes les sources de revenus.
Des conventions de double imposition peuvent exister entre la Turquie et le pays dont l’employé est résident. Dans ce cas, les dispositions des traités pertinents seront appliquées.